Depuis maintenant quelques années, l’Hôpital européen Georges-Pompidou à été identifié comme « centre expert » pour la prise en charge du cancer du sein par l’AP-HP.
Dans ce contexte, le service de Radiologie de l’HEGP vient d’installer un nouveau mammographe numérique plein champ de dernière génération équipé d’une tomosynthèse.
Cette technique récente de mammographie 3D permet, en association avec la mammographie 2D conventionnelle d’augmenter le taux de détection des cancers (+ 30% en comparaison à la mammographie 2D seule) tout en réduisant le nombre de faux positifs.
L’acquisition en trois dimensions de l’ensemble du volume du sein offre aussi la possibilité d’effectuer des prélèvements guidés par tomosynthèse des foyers de microcalcifications de manière plus fluide et donc plus confortable pour les patientes que la classique macrobiosie sous stéréotaxie.
Ces nouveautés viennent s’ajouter aux autres techniques du pôle d’imagerie mammaire :
- échographie avec élastographie par ondes de cisaillement (qui en évaluant la dureté des tissus permet d’augmenter la spécificité en échographie mammaire),
- micro et macrobiopsies sous échographie,
- biopsie sous IRM.
L’élastographie est une technique d’échographie qui permet d’évaluer la dureté des tissus et permet de mieux évaluer si une lésion mammaire est suspecte ou non.
La tomosynthèse est quand-à elle une technique de mammographie en trois dimensions qui améliore la détection des cancers. Associées aux autres techniques (Mammographie 2D, échographie, IRM), elles permettent une meilleure analyse des anomalies mammaires.
Dans le cadre du bilan avant traitement d’un cancer du sein, ces outils peuvent aider à la détection d’autres localisations et participer ainsi à optimiser le geste chirurgical.